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Ben Abbès: Le Japon veut investir en Tunisie, si...

Hédi Ben Abbès, président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie Tuniso-japonaise, était l'invité de Midi show, ce lundi 29 août 2022, pour revenir sur la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD8), qui a eu lieu, les 27 et 28 dece mois, à Tunis.

Une participation japonaise à la TICAD 8 , honorable

Ben Abbès a fait savoir que le Sommet s'est bien passé, d'un point de vue organisationnel.

"On peut dire que la TICAD8 a été sauvée. L'évènement a été bien organisé et la présence japonaise était honorable", a-t-il affirmé, soulignant qu'environ 50 chefs des plus grandes entreprises japonaises, opérant dans plusieurs secteurs, y étaient présents.

La crise Tuniso-marocaine sans incidence sur la TICAD..

L'intervenant a affirmé que l'incident diplomatique entre la Tunisie et le Maroc n'a pas eu de répercussions sur le déroulement de la TICAD. "C'est le plus important", a-t-il assuré.

Plusieurs accords conclus 

Abbès a, par ailleurs, confirmé que plusieurs accords ont été conclus entre le Japon et la Tunisie, notamment, dans le domaine de la santé.

"Ces accords devraient être réalisés, d'ici 2025",a-t-il estimé.

Et de préciser : "En tout, 92 accords ont été conclus au niveau de l'Afrique, dont trois entre le Japon et la Tunisie"

Il a ajouté que la Tunisie doit se positionner en Afrique, afin de détenir un avantage comparatif par rapport aux autres pays africains, soulignant que la TICAD n'est pas un évènement qui concerne le Japon et la Tunisie uniquement, mais le Japon et l'ensemble des pays d'Afrique.

Le scénario "de Tunisia 2020" , peu probable...

L'intervenant a affirmé que ce qui s'est passé en 2016, en marge de la Conférence nationale de relance de l'investissement en Tunisie "Tunisia 2020", ne peut pas se dérouler maintenant, parce que désormais, les bailleurs de fonds sont prêts à investir.

"Cette fois, c'est le Japon qui a organisé cette conférence et a choisi la Tunisie en tant que pays hôte, parce qu'il veut investir...L'attirer reste tributaire des réformes à entreprendre", a-t-il lancé.

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